Growing in a slowing world
Dans une économie mondialisée, le coût du capital pour un investisseur n’est rien d’autre que le rendement qu’il peut attendre de la croissance moyenne des marchés boursiers – elle-même identique sur longue période à la croissance de l’économie mondiale – plus les distributions de dividendes.
Cette croissance diminue en termes réels depuis 40 ans et va continuer à diminuer pour les 30 prochaines années.
Dans un monde où la croissance économique moyenne diminue et où les coûts du capital réels baissent, une entreprise qui continue à croître au même rythme (en termes réels) crée de plus en plus de valeur. Ses multiples de valorisation augmentent.
L’inflation dissimule ce phénomène et y ajoute une dimension. Les acteurs sont diversement impactés par l’inflation et l’attractivité respective des différents métiers et géographies est modifiée. Pour une entreprise en croissance longue, continuer de croître au même rythme (en nominal) ne sera plus suffisant. Il faudra accélérer la croissance au-delà du taux croissance réel. La poursuite de la création de valeur proviendra donc d’une croissance accrue de l’EBIT, et non (ou pas seulement) d’un éventuel re-rating.